
Ma passion et mes rêves m’ont permis de réussir à l’Isipca !Voir la formation
1 - Peux-tu nous présenter ton parcours avant ton intégration à ISIPCA ?
J'ai commencé par un Baccalauréat Scientifique par la suite j’ai poursuivi par un DUT en Chimie.
2 - Pourquoi ISIPCA et pas une autre école ?
Je n'ai postulé qu'à l'ISIPCA après mon DUT car je voulais vraiment intégrer l'ISIPCA. Je ne savais pas si je voulais m'orienter vers le domaine des arômes alimentaires ou vers le domaine de la parfumerie car je voulais vraiment me faire un réel avis et prendre une bonne décision. J'avais déjà fait une formation scientifique et étant une personne créative je voulais me développer à ce sujet. J'aime créer, partir de rien et avoir les idées qui fusent dans ma tête pour donner corps à l'abstrait, c’est ce qui me représente.
3 - Comment s'est passé ton processus d'admission ?
A cette époque, je faisais mon stage au Laboratoire de Chimie de la Bibliothèque Nationale de France. J'étudiais les composés organiques volatils émis par les matériaux du patrimoine et j'avais postulé à l'ISIPCA un peu à la dernière minute (le dernier jour). J'ai tout d’abord envoyé mon dossier, puis par miracle j'ai su que mon dossier avait été sélectionné.
Ensuite j'ai été convoqué pour passer le test écrit de l'école. Je m'y suis préparé en regardant les annales du test sur le site Le Rouge by Jane ce qui a été très pratique pour moi. Je me suis présenté et je suis sorti du test au bout de trente minutes (je ne savais pas si c'était bon signe ou non). J'ai ensuite reçu un mail pour passer mon entretien de motivation, j'ai eu un jury très bienveillant qui m'a posé des questions sur ma personnalité plutôt que sur mes expériences professionnelles, j'ai été très à l'aise avec eux.
Enfin, j'ai reçu le fameux mail que nous attendons et j'ai eu la chance de faire partie des admis à l’école l'ISIPCA.
4 - Ton plus beau souvenir à ISIPCA ?
A la fin de mon MSC 1, j'ai fait mon stage pendant trois mois à l'ISIPCA où j'avais pour maître de stage la responsable des laboratoires de l'école, Sylvaine Saint-Oyant. J'y ai découvert énormément de matières premières aussi bien synthétiques que naturelles.
Dans mes temps libres, je faisais aussi des parfums, j'ai mis en place une synthèse d'acétate d'isoamyle pour le Mooc arômes de l'école, et j'étais au salon Vivatech pour présenter l'ISIPCA avec Emilie Descours, notre professeur en chimie. C'était une très belle période pleine d'enrichissements et de nouveautés et surtout une vraie opportunité pour moi !
5 - Aurais-tu une anecdote à nous partager ?
Nous avons tous une matière première que nous préférons aux autres. La mienne est l'odeur de l'absolue d'osmanthus.
Beaucoup de personnes diront que c'est une matière première trop animale et auront tendance à ne sentir que ça.
J'en mets toujours un peu dans mes formulations, comme une signature olfactive, bien que j'ai tendance à en mettre un peu trop à chaque fois. Ce qui me limite est tout de même le prix (5000€/kg).
6 - Quel est ton projet professionnel ? Et le métier de tes rêves ?
Je rêve de devenir Sourceur de matières premières (naturelles évidemment). Je suis passionné par la Nature et je rêve de pouvoir être à la source de la chaîne d'approvisionnement des matières premières.
L'enjeu est d'autant plus important de nos jours avec la conscience de la durabilité, de l'éthique, de la transparence. Il faut sourcer mais sourcer mieux. Je rêve aussi de devenir parfumeur en fine fragrance pour mettre à l'honneur la Nature au travers de ce qu'elle nous aura donné comme matières premières.
7 - Quel conseil donnerais-tu à un étudiant qui souhaiterait intégrer ISIPCA ?
Il ne faut pas se mettre trop la pression. Chacun a ses chances d'intégrer l'ISIPCA. Avoir fait un stage en tant qu'assistant parfumeur, évaluateur ou avoir un grand-père parfumeur ne vous donnera pas forcément une place à l'ISIPCA. Ce qui compte le plus c'est votre passion et vos rêves. Être passionné et curieux, rester soi-même, mais aussi rester humble sont la clé de la réussite.